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5 tendances pour des formations sur-mesure

5 tendances pour des formations sur-mesure

Une formation sur-mesure, c’est avant tout une formation qui VOUS ressemble. Le plan de route : imaginer et inventer de nouveaux itinéraires pédagogiques pour mieux nous adapter à notre public, au contenu à transmettre, au contexte d’apprentissage… Vous embarquez avec nous ?

Objectif : faire vivre une expérience unique

Unique, vous avez dit « unique » ? En effet. Et c’est bien là que réside tout le challenge de la pédagogie : former un public large, tout en personnalisant encore et toujours l’apprentissage.

Mais peut-on seulement – et réalistement – s’adresser de manière personnalisée à 3000, 4000 personnes ? Réponse : oui. Comment ? En adaptant les contenus pédagogiques au profil de l’apprenant, à ses connaissances, à son métier… Jusqu’à l’appeler par son prénom !

Tendance n°1 : des contenus adaptés aux connaissances de l’apprenant

Personnaliser l’apprentissage, c’est avant tout proposer à l’apprenant des contenus adaptés à son profil. Autrement dit, le contenu du module peut varier en fonction du niveau de connaissance de chaque apprenant. C’est ce qu’on appelle faire de l’adaptive learning (terme à retenir si vous voulez fanfaronner à votre prochain dîner en famille, ndlr).

Prenons l’exemple d’une formation sur l’hygiène alimentaire pour une grande marque de la distribution. Ce type de cursus est obligatoire pour tous les collaborateurs amenés à intervenir en rayon et doit être renouvelé chaque année. L’enjeu ? Proposer une montée en compétences personnalisée à une population de 3000 à 4000 collaborateurs avec des prérequis différents. Comment ? En proposant une évaluation initiale dès l’entrée dans le module. Le score obtenu permet de déverrouiller les points de contrôle à valider.

Ainsi, Sandrine, en poste depuis 6 ans, et Marouane, nouvel entrant, se connecteront au même portail, sur la même plateforme et ouvriront le même module. Mais nos deux protagonistes ne vivront pas la même expérience de formation. Sandrine, déjà aguerrie, passera peut-être une vingtaine de minutes à mettre à jour ses connaissances sur les quelques points qui lui auront posé des difficultés. Marouane, quant à lui, aura probablement besoin de suivre l’intégralité des deux heures de formation pour être opérationnel sur l’ensemble des problématiques abordées.

« On est désormais capables de proposer des modules de formation dans lesquels l’apprenant manage lui-même son temps de formation en fonction de son profil et de ses besoins. »

Tendance n°2 : des situations d’apprentissage contextualisées

Capter l’attention de l’apprenant, c’est aussi le connaître suffisamment pour lui adresser des contenus qui le concernent, et donc l’intéressent. Observez la façon dont vous consommez les contenus au quotidien dans les médias, sur les réseaux sociaux. Nous sommes tous naturellement attirés par ce qui nous touche de près en fonction de notre âge, de notre situation personnelle, de notre vécu, de l’endroit où nous habitons…

De la même manière, engager l’apprenant dans sa montée en compétences, c’est lui proposer des contenus qui le touchent personnellement dans son quotidien professionnel, dans sa façon d’exercer son métier.

On peut ainsi faire évoluer l’histoire que l’on raconte, et la manière dont la raconte, en fonction des spécificités métiers. Pour cela, pourquoi ne pas proposer à votre apprenant de choisir son métier, en début de module ? Chaque cas pratique, chaque mise en situation qu’il rencontrera au fil de son apprentissage seront alors d’autant plus pertinents qu’ils seront ancrés dans sa pratique métier.

« Engager l’apprenant dans sa montée en compétences, c’est lui proposer des contenus qui le touchent personnellement dans son quotidien professionnel, dans sa façon d’exercer son métier. »

Tendance n°3 : un adressage de plus en plus qualifié

L’impondérable lorsqu’on parle de « formation sur-mesure » ? Interpeller chaque apprenant par son prénom ! Anecdotique, pensez-vous ? Et pourtant : personnaliser l’apprentissage passe aussi par toutes ces petites attentions. Cela commence par le fait d’interpeller l’apprenant par son prénom, en effet, mais cela englobe plus largement la manière dont on s’adresse à lui.

S’interroger sur le fond détermine l’orientation de votre projet et les messages-clés que vous voulez faire passer à vos apprenants. Mais allons plus loin : comment les transmettre ? Sur quel ton : informatif, humoristique, sérieux, didactique ? Quel univers lexical employer ?

L’adressage, c’est précisément cela : la façon dont on parle, les mots que l’on utilise, choisir de tutoyer ou de vouvoyer. Le mode de communication détermine l’univers de valeurs dans lequel vous immergez votre apprenant et influence ainsi la manière dont il recevra votre message.

« Choisir la bonne façon de s’adresser à l’apprenant, c’est l’engager davantage dans son apprentissage, le rendre acteur de sa montée en compétences. »

Tendance n°4 : le dessin au service du dessein

Une chose est sûre, le Digital Learning laisse de plus en plus la part belle au dessin ! Mais chez Formalearning, nous sommes convaincus que le fond et la forme sont indissociables. Dans chacune de nos réalisations, le design n’est pas juste là pour « faire joli » ou parce qu’il est « tendance ». Non, pour nous, le design a pour fonction de donner de l’impact au message pédagogique.

Autrement dit, retenez simplement ceci : pas de dessin sans dessein. Chaque choix graphique répond à une intention pédagogique, au service de l’apprenant.

Ainsi, on peut inciter à entrer dans l’univers d’un module à travers un parcours d’intégration dessiné, qui intègre des images. À l’inverse, on utilisera un fond image en superposant quelques éléments dessinés pour favoriser l’immersion et rapprocher l’apprenant du terrain : le message pédagogique se superpose alors au réel, pour faire le lien entre la théorie et la pratique.

Et d’ailleurs, pourquoi se limiter à faire ce qui est tendance ? Pourquoi ne pas se dire simplement que l’on peut tout faire ? Mixer un décor en photo et des personnages en flat design, par exemple, pour désamorcer les émotions dans le cadre d’un module sur les attaques terroristes. Ou encore mettre en scène des personnages photos très expressifs pour incarner des postures managériales et rajouter du dessin pour faire passer du contenu informatif, des messages, des points d’attention.

« Ce qu’on en retient ? En graphisme, pas de dessin sans dessein. On dessine pour l’apprenant avec une intention pédagogique, sans s’interdire de mixer les genres pour interpeller, surprendre, étonner.»

Tendance n°5 : une ergonomie inspirée des usages du web

Nous sommes tous consommateurs de contenu web. Gardez en tête que vos apprenants, comme vous, scroll leur fil d’actualité Facebook dans les transports en commun, consultent leurs sites web favoris sur leur smartphone et font leurs achats sur internet.

En quoi est-ce que cela nous concerne ? En ceci : vos apprenants sont désormais habitués aux usages du web. Pour nous, c’est l’opportunité de réutiliser ces codes pour concevoir des modules toujours plus intuitifs, plus ergonomiques.

Quelques exemples ? Une vidéo ludique sur les techniques de vente commerciales s’intègre parfaitement dans un module en navigation verticale, dans lequel on évolue en scrollant. L’utilisation d’un slider permet à l’apprenant de choisir son mode d’appropriation du contenu (animation ou vidéo, par exemple), en fonction de ses préférences d’apprentissage.

« Moralité ? Les médias sont – et resteront – toujours ce qu’ils sont, et ils continueront à évoluer au gré des tendances. La véritable question est : comment et quand les utiliser ou les associer pour leur donner de la valeur en termes de pédagogie ? »